Deuxième hybride chez Volkswagen après le Touareg cette Jetta conjugue via la transmission double-embrayage DSG à sept rapports le 1.4 TSI essence de 150 ch avec un moteur électrique de 27 ch. De quoi flâner en ville en silence durant près de deux kilomètres à une vitesse maxi qui frôle les 70 km/h avant que le thermique n'intervienne. Aussi douce à l'usage qu'une Toyota Prius la familiale VW s'avère donc très reposante dans la cité. Sauf qu'à la différence de la japonaise l'allemande est très performante une fois sur la route. Les 170 ch en puissance cumulés autorisent des accélérations consistantes tandis que les relances Â? 80 à 120 km/h en 57 s ! Â? sont dignes d'une sportive. Le tout sans sacrifier à la sobriété puisque selon nos mesures cette Jetta se contente de 5 l/100 km en ville et de 61 l/100 km en moyenne. Des valeurs on ne peut plus respectables même si l'allemande est loin d'être irréprochable.

Le freinage notamment se révèle très difficile à doser ce qui perturbe grandement la fluidité de conduite. Autre inconvénient induit par l'hybridation le coffre est réduite à cause de la présence de la batterie : des 420 dm³ d'une Jetta normale la contenance chute à 260 dm³ sachant que sur une partie de sa longueur le coffre n'affiche que 26 cm de haut. C'est peu pour une berline à la vocation familiale affirmée et dotée de places arrière aussi spacieuses. Enfin le châssis de cette Jetta apparaît en retrait de ce qui se fait de mieux. Passe encore sur l'efficacité du train avant très moyenne mais il faut également composer avec une suspension trépidante qui grève le confort. Des lacunes qui entachent l'agrément de conduite de cette VW vendue tout de même plus de 30.000 Â? (hors bonus) avec il est vrai un équipement des plus complets.