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Bien sous tous rapportsCe n'est pas la plus épicée des compactes délurées mais certainement la plus polyvalente. Confortable au quotidien cette GTI septième génération dévoile lorsquÂ?on la bouscule une facilité de conduite étonnante dans cette coûteuse déclinaison Performance.
Désormais il n'y a plus une mais deux Golf GTI : celle de base offrant 220 ch et cette version Performance plus onéreuse. Reconnaissable au logo GTI apposé sur les étriers elle donne droit à 10 ch supplémentaires (soit 230 ch) à des disques de frein agrandis et surtout au XDS+. Ce blocage de différentiel mécanique à régulation électronique envoie le couple moteur vers la roue avant extérieure en cas d'amorce de patinage avec à la clé un effet Torque Vectoring à l'accélération qui aide la voiture à s'inscrire dans les virages. Efficace cela réduit les effets parasites dans la direction et accessoirement permet aux 230 ch de passer intégralement au sol... tandis quÂ?une Ford
Au volant de la compacte Volswagen c'est donc en toute décontraction que j'aborde la belle route sinueuse à souhait qui relie Fréjus à Mandelieu-La-Napoule. Dans ce décor de carte postale méridionale inondé de soleil la Golf bondit d'une courbe à l'autre avec d'autant plus de facilité que la direction à démultiplication variable n'impose que 21 tours de butée à butée. En outre cette GTI dispose de l'amortissement piloté DCC (option) offrant trois réglages possibles (Confort Normal et Sport). Certes le très sophistiqué 2.0 turbo (injection directe + indirecte) est trop linéaire dans ses montées en régime pour susciter le frisson et ce quatre-cylindres aurait mérité que l'on se penche davantage sur sa sonorité franchement décevante. Mais ça déménage sérieusement et les virages me sautent au visage. Cette GTI enchaîne les lacets avec gourmandise dans une posture d'une neutralité sans failles. Rien à voir avec la mobilité d'une Focus plus amusante qui demande néanmoins davantage d'expérience pour être menée aux limites. Je joue avec les trois modes disponibles ce qui influe sur la réponse moteur la dureté de la direction et l'amortissement. Ils affichent de vraies différences. Le réglage Confort n'est pas dédié à une conduite enlevée l'amortissement trop souple induisant de forts mouvements de caisse préjudiciables à la précision. à l'inverse le Sport parfait pour les bitumes lisses secoue pas mal si la chaussée se dégrade et il faut composer avec une direction presque trop ferme. Au final le réglage Normal s'avère souvent le plus indiqué pour prendre du plaisir au volant. Même si cette GTI n'est pas une pure sportive comme le prouve le choix des ingénieurs de ne jamais déconnecter entièrement l'antidérapage ESP y compris quand on sélectionne le réglage le plus permissif. Poussée dans ses retranchements elle m'a simplement gratifié d'une glissade des quatre roues facile à contrôler. En outre si les amateurs de tempérament joueur trouveront une |
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images |
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date |
18/09/2013 |
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annee |
2013 |