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Force de la natureUn vrai costaud ce V6 diesel dÂ?entrée de gamme qui déplace les plus de 22 tonnes du Touareg avec flegme et distinction. Reste que ce gros SUV dévoile plus dÂ?une ride malgré son restylage.
Dans le genre SUV statutaire il se pose là le
Voilà un grand gaillard facile à vivre dÂ?autant quÂ?il braque très correctement malgré son imposant gabarit (480 m). Un atout en ville où ce Touareg se montre très onctueux. Aussi bien élevé que la variante de 262 ch ce V6 TDI de 204 ch ferait oublier quÂ?il sÂ?alimente au gazole : bruit et vibrations sont très bien filtrés. La boĂ®te de vitesses automatique laisse le convertisseur ouvert afin dÂ?éviter les à-coups et possède une fonction roues libres qui laisse la voiture avancer sur lÂ?élan au lever de pied pour économiser du carburant. Néanmoins en dépit de commandes douces on reprochera à ce SUV son manque de confort. LÂ?assise trop dure et courte du siège conducteur nÂ?est pas du goĂ»t de tout le monde et les roues de 18 pouces génèrent des battements sur les raccords et saignées. SÂ?éloigner des centres-ville est un jeu dÂ?enfant pour ce Touareg qui ne manque pas de ressources. Le V6 qui distille ses 450 Nm de couple sur une large plage de régimes nÂ?impressionne cependant pas plus que cela quand on le bouscule. Reste que ses relances sont percutantes Â??seulement 72 s pour passer de 80 à 120 km/h?Â? au vu des 2.270 kg. Un poids qui se ressent à la conduite. Loin dÂ?être une ballerine lÂ?allemand impose de lÂ?inertie dans les changements de cap et se révèle peu agile sur un parcours sinueux. CÂ?est encore plus flagrant quand lÂ?adhérence diminue. Là les quatre roues motrices assurent une motricité impeccable mais embarqué par son embonpoint le Touareg a tendance à tirer tout droit sans que lÂ?électronique puisse faire grand-chose. Rien de dramatique en soi mais certains rivaux plus récents BMW Publié le 19/03/2015 |
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date |
19/03/2015 |
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annee |
2015 |