Jeu (pas) interdit Finalement sÂ?amuser avec un diesel de 150 ch est possible à condition dÂ?être en pleine forme et en terrain favorable. Comme ce Scirocco doucement restylé sur les petites routes du nord de la Corse. - 28 images
Ce nÂ?est pas une surprise la VW Scirocco est efficace et pas déplaisante à conduire. CÂ?était déjà le cas à son lancement en 2008 et les retouches apportées fin 2014 le confirment. Tous les moteurs sont désormais aux normes Euro 6 et augmentés en puissance à lÂ?image de ce 2.0 TDI de 150 ch au lieu de 140 ch. Esthétiquement lÂ?avant est à peine revu alors que le hayon arrière légèrement redessiné reçoit le logo VW faisant office de poignée dÂ?ouverture pour accéder à un coffre très creusé pas très pratique mais relativement accueillant (260 dm3 mesurés). LÂ?intérieur est dans la même veine à cette différence que dès lÂ?appel de gamme ce Scirocco sÂ?offre trois compteurs à lÂ?ancienne au sommet de la planche de bord (température dÂ?huile chronomètre et pression du turbo) qui rappellent ceux des premières versions de 1974. | - Châssis agile et rigoureux
Moteur disponible Habitacle bien présenté | | - Fermeté à basse vitesse
étagement de boĂ®te long Diesel bourdonnant au ralenti | Notons que reposant sur la plate-forme de la précédente Golf et non sur l'actuelle MQB le coupé VW dispose systématiquement du train arrière multibras mais aussi dÂ?éléments multimédia de précédente génération. Quoi quÂ?il en soit ce Scirocco présente bien et vous aide à trouver la position de conduite qui vous convient grâce à ses réglages multiples (volant et sièges avant ajustables en hauteur et profondeur) ceci dès le premier niveau de finition. De quoi se caler bien comme il faut dans des sièges convenablement dessinés pour se rendre compte que le châssis sport revu est moins raide. Si la fermeté à basse vitesse et sur chaussée dégradée est encore bien réelle sur route lÂ?équilibre entre maintien de caisse et moelleux de suspension sÂ?avère malin. Le Scirocco filtre correctement les saillies de lÂ?asphalte (en Corse ça arrive !) abordées à un rythme relevé (ça arrive aussi). Il faut dire quÂ?après avoir laissé passer cette Audi S3 qui nous collait au popotin avec assiduité nous nous laissâmes aller à... la suivre de très près histoire de montrer comme cÂ?est mal ! Certes les 300 chevaux essence galopaient bien plus joyeusement en ligne droite que nos 150 canassons gazole. Au gré des virages nous sommes néanmoins revenus peu à peu grâce à un châssis agile facile et rigoureux en dépit de quelques pompages de suspensions sur les changements dÂ?appuis sévères et bosselés et en nous appuyant sur le couple moteur pour refaire notre retard. Retard comblé probablement aussi à cause dÂ?une méforme du conducteur adverse qui logiquement aurait dĂ» nous oublier en moins de deux. Bref on peut sÂ?amuser avec ce coupé diesel même si les montées en régime paraissent fatalement trop paresseuses avec une boĂ®te six vitesses à lÂ?étagement long (mais à la commande précise à défaut dÂ?être rapide) et si la sonorité audible dans les tours nÂ?a rien dÂ?enthousiasmant. En conduite normale ce bloc fait montre dÂ?une bonne disponibilité à bas régime (mais bourdonne trop au ralenti) et se révèle agréable en ville. Là le Scirocco profite de son gabarit contenu et dÂ?un rayon de braquage correct pour ne pas être à la peine. En revanche un voyage à quatre sera plus délicat. En effet lÂ?accès à lÂ?arrière se montre peu pratique et lÂ?espace y est compté tandis quÂ?à lÂ?avant les grands ont tôt fait de se cogner contre le bord du toit. Un coupé quoi capable de se jouer du quotidien mais sans se soucier dÂ?éventuelles contraintes familiales. Publié le 08/01/2015 |